Il a fait partie de la vie du schmurck numéro 1 durant plusieurs années. De la maternelle aux débuts de l’école primaire.
Au début, nous n’avons pas très bien compris de qui il s’agissait. D’autant que notre schmurck ne nous l’a pas présenté comme tel :
– Bonjour, je vous présente James, mon ami imaginaire
Dans ses discours volubiles mais pas toujours très structurés, il arrivait comme Zorro ou Spiderman en renfort au moment le plus critique, mais contrairement à ces homologues célèbres, ce héros n’était pas doté d’une panoplie immarcescible, bien au contraire. James changeait de nationalité, d’âge, de compétences, de talents et même de gabarit en fonction des besoins.
Je trouvais James envahissant mais après qu’il ait disparu de nos vies en catimini, il a fini par me manquer.